Sur le site de notre nouveau projet immobilier Tannat à Sint-Jans Molenbeek, nous allons cultiver pas moins de 500 000 plants de chanvre sur un terrain d'environ 2 000 m². Ensuite, ils seront transformés en matériau d'isolation qui sera ensuite intégré dans les futurs appartements de Tannat. De cette façon, nous atteignons trois objectifs durable : le matériau ne produit pas de CO2, les futurs bâtiments consomment moins d'énergie et le sol est purifié.
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Le chanvre: un produit négatif en termes de CO2
Les plantes de chanvre sont un produit négatif en termes de CO2 car elles absorbent environ 5 tonnes de CO2 pendant leur processus de croissance, soit jusqu'à cinq fois plus que les arbres. Comme il s'agit également d'un matériau isolant, le chanvre réduira donc la consommation d'énergie des bâtiments pendant leur "seconde vie". Il est remarquable que même lorsque le chanvre est transformé en matériau d'isolation, il continue d'absorber du CO2.
"Le matériau d'isolation à base de fibres naturelles de chanvre n'est pas nouveau en soi, mais il n'a jamais été produit sur un projet de construction de cette envergure. De plus, le chanvre n'a jamais été cultivé sur un chantier de construction. Nous essayons d'utiliser autant de matériaux et de produits locaux que possible dans tous nos projets de construction. Mais il s'agit bien sûr d'un tout autre niveau : il n'y a pas plus local que cela." Alexandre Huyghe - PDG Revive
Purifier le sol
Un autre avantage de la plante de chanvre est qu'elle purifie également le sol sur lequel elle pousse grâce à la "phytoremédiation". Dans le cas du site de Tannat, il s'agit d'un terrain qui abritait une brasserie et un distributeur de vin. Ces bâtiments contenaient deux réservoirs de mazout qui fuyaient. Il fallait donc décontaminer le sol avant de construire dessus. L'épuration par les plantes de chanvre est l'une des étapes nécessaires du processus d'assainissement.
"La phytoremédiation consiste à utiliser des plantes, comme le chanvre, pour éliminer, décomposer ou séquestrer les contaminants des sols et des eaux souterraines. Il s'agit d'une technique très durable, dont les coûts d'énergie, de transport et d'entretien sont limités. Et ce processus a également une influence positive sur la biodiversité." Frederik Verstraete - L'expert en développement durable ReLife